Aela Royer développe une pratique sonore de la performance qui s’inscrit dans une recherche sur le corps comme instrument. Ses expérimentations font alors écho à la musique électronique dont elle étudie et reprend les variations rythmiques et mélodiques. Elle utilise ainsi sa voix pour créer des correspondances entre son souffle et les ondes électromagnétiques dont elle s’inspire, cherchant à lui faire dépasser les limites que son corps impose. Elle crée alors une correspondance entre corps et machine, comme une sorte de syncrétisme entre ces deux objets dont l’utilisation se confond peu à peu jusqu’à perdre le spectateur dans une pérégrination sonore et sensorielle.
À Nancy, cette recherche se double d’un jeu avec l’espace où se déroule la performance. En effet, la porte de la Craffe possède cette caractéristique de faire circuler le son à la fois circulairement et de l’intérieur vers l’extérieur. De cette particularité, Aela Royer va en jouer pour introduire un troisième élément instrumental à son travail, celui de son environnement immédiat.
Performance samedi 28 juillet à 17h
Porte de la Craffe à Nancy